La rock musique (3) : aujourd’hui : La ballade

Publié le par Mr Vandermeulen

La ballade est un genre incontournable de la rock musique, nous dirions même un genre fédérateur puisque le calme et la douceur que véhicule la ballade sont des moments appréciés des mélomanes les plus radicaux. Ainsi, de nombreux groupes bruitistes, tels que les terribles allemands du groupe Scorpions, ou les insaisissables américains de Manowar, par exemple, n’ont pas hésité à rythmer leur discographie particulièrement violente, de quelques plages romantiques et apaisantes, ceci semble-t-il pour le plus grand plaisir de leurs fans, pour qui ce type de « ballad » (comme les appellent nos amis anglo-saxons) sont de véritables oasis de calme dans un univers impitoyable de cris, de borborygmes, de sons indescriptibles, et de tenues particulièrement malsaines. La ballade développe généralement un thème romantique ou sentimental et contrairement à ce que l’on pourrait croire, elle est un genre très difficile à jouer. Car la ballade demande à son auteur, souvent un guitariste-chanteur, qu’il puisse tout en jouant apporter des regards appuyés à son public afin que soit soulignée la tension dramatique mise en œuvre. Il faut ainsi regarder son manche de guitare à chaque changement d’accord, surveiller les arpèges de la main droite, et envoyer des regards profonds à son audience. Jamais plus belle démonstration de cette technique ne pouvait être faite nous semble-t-il qu’avec ce merveilleux chanteur officiant sous le nom de Pablo, véritable star de la rock-ballade au Costa Rica.

Publié dans Pour papa et maman

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M
Que ceci ne t'autorise pas à devenir vulgaire, mon petit ami ! Et tu peux te cacher derrière ton mur de Marshall, je t'ai reconnu ! Monsieur Lemmy Kravitz !!! Ha ! on fait moins le malin !
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L
Hey! je m'insurge! Le groupe qui rend sourd son public, c'est bien le mien, les "tiess de Moteur". Et ça fait plus de 30 ans que ça dure. Nous avons travaillé dur pour ériger des murs de Marshall, caractéristiques architecturales qu'on nous a moults fois pompés, et dieu sait que je préfère qu'on me pompe autre chose. Ceci dit, oui c'est vrai, j'ai aussi fait des ballades...même un album avec des synthés. Bon, on peut être grossier, vulgaire ET gentleman.Les ballades ça plaît aux femmes;Les balades aussi, mais sans moi!Fuck the balad &God save the Punk-rock
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M
Mon bon Bon,<br /> Le paradoxe que tu soulèves est très intéressant et je retiens ton nom pour l’élection du méritant du samedi. Ceci dit, je vois très bien à quel groupe tu veux faire allusion, car lorsque j’enseignais à l’Université de Pasadena dans les années 1980, j’ai personnellement écouté un microsillon du groupe dont tu fais allusion, les Bon Jovi. Alors, avec les Bon Jovi, Bon, c’est un cas très particulier. Car en fait ces musiciens amènent sur scène une énorme cloche en fonte et la font tinter dans un tintamarre absolument assourdissant ! Si bien que leur public est ni plus ni moins rendu sourd dès cet instant. Les membres du groupes, assourdis eux-mêmes, jouent dès lors des morceaux qu’ils croient de terribles plages de hard rock, comme leur célèbre « Big Balls », par exemple, mais ceci sans se rendre compte qu’ils composent en réalité de simples et pures rock-ballades… Formidable paradoxe, n'est-ce pas ?
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B
Un vieux groupe électrique dont on parle beaucoup actuellement et dont les places de concert sont parties en moins d'une heure se vante de n'avoir JAMAIS fait de ballade histoire de calmer son assistance. Et son petit guitariste ne regarde pas ses doigts...et pourtant ils ont du succès. Pouvez-vous nous expliquer ce fait, cher monsieur?
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