Fernand Koekelberg
Les enfants, vous n’êtes pas sans savoir à quel point j’estime la loi, le devoir et tout particulièrement les hommes de la maréchaussée. Que nulle ambiguïté n’ose planer en ces lieux : ce n’est pas parce que j’ai parlé de M. Proudhon et de ses idées en cette tribune que je serais pour cela, moi aussi, un terrible libertaire. Laissez-moi d’ailleurs vous parler d’un homme de mon pays, un homme de l’entité de Perwez. Un homme qui vient de recevoir les honneurs de M. le gouverneur Marie-José Lalloy, je veux parler du bon, du débonnaire, de l’inénarrable patron de la police fédérale belge, le Perwézien Fernand Koekelberg. Fernand Koekelberg (que mes lecteurs d’outre-Quiévrain liront Koukeulbèrk) est à la fois l’une des plus importantes figures de mon pays et aussi, comme en témoigne cet extrait de ma dépêche locale, un homme qui a su rester simple.
Fernand Koekelberg est un vrai Perwézien : « Je faisais mes devoirs dans le bistrot de ma mère à la rue de la Station où une table m’était réservée. Aujourd’hui, j’habite quelques centaine de mètres plus loin. » Depuis le 1er mars 2007, Fernand Koekelberg dirige la police fédérale. Il est aussi garant des bonnes collaboration avec les polices locales.
C’est en 1972 que Fernand Koekelberg entame une formation d’officier à la gendarmerie après des études de droit et de criminologie à l’ULB. Il devient officier de liaison avec le Ministre de la Justice en 1987 et travaille à la réforme des polices en 1999. En 2001, il assure l’interface entre la police et le Ministre de l’Intérieur et en 2007, il devient commissaire général soit le grand patron de la police fédérale belge.
« La police fédérale, c’est une grande entreprise très diversifiée, avec deux avions, des autopompes, des chiens... Son effectif se compose de 12.000 personnes, 10.000 opérationnels et 2.000 administratifs. Je suis le manager de cette grande boutique depuis 8 mois. C’est un rude travail. J’ai trois adresses mail, un téléphone fixe et GSM pour la communication interne et externe qui me tient beaucoup à cœur. »